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L’EMPEREUR, LE PRÉSIDENT & LA REINE: LES NOUVEAUTÉS DU CHÂTEAU DE RAMBOUILLET

Photo du rédacteur: Igor Robinet-SlanskyIgor Robinet-Slansky

Dernière mise à jour : 9 janv. 2024

Suivez-moi au château de Rambouillet, dans les Yvelines (78), où, avec le Centre des Monuments Nationaux (CMN), j’ai pu découvrir les dernières nouveautés culturelles proposées par ce haut lieu de notre histoire et de notre patrimoine.

 

Un monument atypique que je vous invite à explorer plus largement, depuis l’Appartement d’Assemblée (fleuron de l’art décoratif du 18e siècle et du style Rocaille ou Louis XV) jusqu’au parc labellisé «jardin remarquable» avec ses canaux, ses îles et ses fabriques. Car là où l’histoire de beaucoup de châteaux se finit avec la Révolution, celle de Rambouillet se poursuit jusqu’à la République où il tient lieu de résidence présidentielle officielle jusqu’en 2018.


Au programme de l’agenda culturel:

  • L’appartement de Napoléon 1er, tout juste restauré. On explore ainsi l’intimité de l’empereur, de sa salle à manger privative, intime et dépouillée d’ornements excessifs, à sa salle de Bain aux décors hauts en couleurs et riches de symboles impériaux qui rappellent son pouvoir, en passant par sa chambre, remeublée dans un style Premier Empire des plus raffinés. (Ecoutez le podcast ici)


  • L’exposition ‘Rambouillet 1950, dans l’intimité du Président’, organisée avec le Mobilier National, qui, jusqu’au 21 avril 2024, met en lumière le mobilier commandé pour Rambouillet et pour l’Élysée par le 1er président de la 4e République, Vincent Auriol (1884-1966), alors qu’il cherche à faire de ces résidences présidentielles de véritables vitrines des savoir-faire français. (Ecouter le podcast ici)


  • Les appartements des hôtes d’État, rénovés et en partie remeublés, et désormais ouverts au public. Durant son mandat (1947-1954), Vincent Auriol décide de restaurer les appartements présidentiels de Rambouillet dans un goût de luxe plus contemporain en faisant appel au meilleur de la création et des savoir-faire français de l‘époque. L’idée? Faire de ce lieu de villégiature présidentiel une résidence de premier plan pour accueillir -et impressionner- les hôtes étrangers de l’État français, des têtes couronnées aux chefs de gouvernement les plus importants de son temps. (Ecouter le podcast ici)


  • La Laiterie de la reine Marie-Antoinette. Bâtie en 1786-87 par Jacques Jean Thévenin à la demande de Louis XVI dans le but de faire apprécier Rambouillet à son épouse peu conquise par le domaine, cette laiterie d’apparat, où on dégustait les laitages, est sublime avec ses décors sculptés de Pierre Julien. Nouveauté: le pavillon du Roi, tout proche, propose une nouvelle médiation pour mieux décrypter les secrets et les trésors d’architecture de cette laiterie, mais aussi ceux du jardin anglais et de la chaumière aux Coquillages, construite en 1779 par Jean-Baptiste Paindebled, et dont les décors invitent au rêve fantastique. (Ecouter le podcast ici


À PROPOS DU CHÂTEAU

En 1374, Jean Bernier, écuyer du roi, transforme le vieux manoir qu’il a acquis en 1338 au cœur de la forêt de Rambouillet en un 1er château fortifié. Une propriété qui passe aux mains la famille d’Angennes en 1384 et jusqu’en 1699, quand elle est revendue au financier Fleuriau d’Armenonville.

François 1er, qui aimait venir y chasser, y mourra d’une infection dans la tour médiévale le 30 mars 1547. En 1706, celui-ci doit céder le château au fils légitimé de Louis XIV et de Mme de Montespan, le comte de Toulouse, qui le transmettra à son fils le duc de Penthièvre. Si Louis XV y vient régulièrement chasser en invité de son cousin, Louis XVI décide de le racheter en 1783. Délaissé pendant la Révolution, le domaine de Rambouillet est réhabilité par Napoléon 1er, puis utilisé par les rois Louis XVIII et Charles X sous la Restauration (Charles X y abdiquera même le 2 août 1830), avant que Louis-Philippe ne le mette en location, ou que Napoléon III, sous le Second Empire, y organise des séjours pour la cour impériale. Tous ces hôtes modifieront, agrandiront et embelliront le château et ses jardins.

 

La république, dès 1883, y organisera ensuite des chasses. Une tradition qui durera jusqu’en 1995 quand Jacques Chirac les suspendra. En parallèle, dès 1947 et sous l’impulsion du président Vincent Auriol, le château accueillera les hôtes étrangers de l’État français, comme ce sera le cas lors du premier G6 organisé à Rambouillet en 1975 par Valéry Giscard d’Estaing. Depuis 2018, à la demande d’Emmanuel Macron, le château de Rambouillet n’est plus résidence d’État et sa gestion est désormais confiée au Centre des Monuments Nationaux (CMN).

 

L’APPARTEMENT DE NAPOLÉON 1ER



Lorsqu’il devient Premier Consul en 1799, Napoléon Bonaparte découvre un château de Rambouillet bien dégradé après la Révolution. Un domaine dont il tombe cependant sous le charme, notamment pour sa forêt giboyeuse qui séduit l’amateur de chasse qu’il est, et qu’il fait reboiser. Une fois empereur -il est sacré le 2 décembre 1804-, celui qu’il faut désormais appeler Napoléon 1er décide de rénover le château et le parc afin d’en faire l’une de ses résidences personnelles.

Pour cela, il fait appel à l’architecte Guillaume Trepsat, et les travaux commencent en 1805 par la destruction de l’aile gauche de la cour d’Honneur du château qui en ressort défiguré. L’architecte Auguste Famin reprend alors le flambeau et travaille à la réorganisation des pièces du château.

 

On choisit d’abord de bâtir une nouvelle façade sur le corps central du bâtiment, côté cour. On va ensuite créer un appartement dans l’aile droite, en lieu et place de l’appartement du 18e siècle qui fût habité successivement par le comte de Toulouse et la reine Marie-Antoinette. Une enfilade de trois pièces -une salle à manger, un bureau/chambre à coucher et une salle de bain- construite en avant de l’appartement d’Assemblée, et qui se termine par un passage percé dans la tour médiéval dite de François 1er pour lier ces nouveaux espaces aux salons historiques. 

Rouvertes à la visite le 10 décembre dernier, ces trois salles privées ont bénéficié d’importantes rénovations sous la supervision de Christophe Batard, architecte en chef des monuments historiques, et d’un remeublement au plus près des aménagements originaux, grâce au soutien du Mobilier National.

 

Visiter l’appartement de Napoléon 1er à Rambouillet, c’est plonger dans l’intimité de l’empereur, dans des lieux où, de la pièce la plus publique et sobre -la salle à manger ou antichambre du Déjeun- à la plus privée et impériale -la salle de bain avec ses riches décors à l’antique-, on perçoit un peu de l’homme derrière le chef d’État.

 

Napoléon aimait le château de Rambouillet. Il y passera ainsi plus de 60 jours cumulés, et y reviendra même pour une dernière nuit le 22 juin 1815, juste après l’ultime abdication qu’il vient de signer au palais de l’Élysée le jour même.

 

Revenons à la visite de cet appartement impérial et des trois pièces qui le compose. L’enfilade des espaces est conçue de telle manière que plus on avance, plus les décors et le mobilier deviennent sophistiqués. On est ici dans une maison privée, dont l’atmosphère chaleureuse se ressent dès que l’on pénètre dans la salle à manger -dite aussi antichambre du Déjeun. Par souci d’économie, Napoléon réemploiera les boiseries ou les cheminées du 18e siècle, et il fait venir du mobilier de Trianon ou de son hôtel de la rue de la Victoire à Paris. Mais il commande aussi de riches tapisseries et du mobilier digne de son statut d’empereur des Français.


Petit détail qui surprendra sûrement le visiteur: le parquet n’est pas brut, mais entièrement peint. Cette habitude n’est pas née sous l’Empire. Déjà à Versailles ou dans les autres châteaux, on repeignait les parquets. Pourquoi ? pour deux raisons : d’une part, cela permettait d’harmoniser des sols qui, à force d’être réparés, ne présentaient pas d’homogénéité de teinte de bois, mais cela servait aussi à refléter la lumière dans des pièces parfois sombres.

 

LA SALLE À MANGER DE L’EMPEREUR OU ANTICHAMBRE DU DÉJEUN

 

C’est dans cette pièce sobrement décorée que Napoléon 1er s’entretient avec ses conseillers ou ses invités, en même temps qu’il peut y petit-déjeuner -d’où le nom d’antichambre du Déjeun-, souvent en vitesse -il n’aime pas s’éterniser à table.

 Le mobilier de style Premier Empire, composé de chaises en hêtre blanches et d’un fauteuil signés Jacob-Desmalter, ainsi que la fine vaisselle disposée sur la table, issue du service en porcelaine de Sèvres de Napoléon à Rambouillet, laissent à imaginer que l’empereur peut entrer à tout moment.

 

 LA CHAMBRE À COUCHER

 

Cette pièce servait de bureau et de chambre. Logique quand on sait combien Napoléon, en travailleur acharné, dormait peu, et n’hésitait pas à alterner les phases de repos et de travail.

 

Le mobilier en acajou s’inscrit dans un style Premier Empire des plus raffinés. Un raffinement réhaussé par la tenture bleue qui recouvre les murs, mais aussi le mobilier, du lit (dais, couvre-lit) aux chaises et fauteuils. 

Parmi les meubles remarquables, on notera la table à écrire où travaillait Napoléon et où est présentée une reproduction de la lettre de demande en mariage qu’il écrira à sa future seconde épouse, l’archiduchesse d’Autriche, Marie-Louise. On remarque aussi le somno, cet ancêtre de la table de nuit, inventé à l’époque (du latin ‘somnus’ qui signifie ‘sommeil’), ou encore le fauteuil pommier ou paumier, un meuble imaginé par l’empereur lui-même qui, en frileux qu’il est, commande une assise où il peut s’assoir confortablement devant la cheminée. D’un côté, il peut s’adosser à l’accoudoir haut qui fait office de dossier, et de l’autre, il peut laisser reposer ses jambes sur l’accoudoir bas. Enfin, sur la table à thé, remarquez la carafe en cristal, gravée d’un N surmonté d’une couronne impériale.

 

LA SALLE DE BAIN

 

C’est certainement la pièce la plus surprenante et la plus belle de l’appartement de l’empereur à Rambouillet. Ses décors à l’antique sont sublimes, riches, et ils ont été superbement rénovés selon les indications les plus rigoureusement fidèles aux décors d’origine -il faut noter que la plupart des éléments décoratifs avaient été conservés, à l’exception de certains, recouverts ou modifiés selon les régimes politiques en place (ici un aigle supprimé sous la Restauration et remplacé par des cornes d’abondance, là une fleur de lys ajoutée. Certains de ces éléments ont été conservés en témoins de l’Histoire).

 

Les quatorze panneaux peints qui ornent les murs de cette petite pièce qui, au 18e siècle, servait de boudoir à Marie-Antoinette, sont signés Pierre François Godard. Chacun d’entre eux est consacré à un membre de la famille impériale. Au centre de chaque composition, un médaillon peint par Jean Vasserot reprend un lieu qui rappelle la personne en question: un jardin, un pays (Rome, le Vésuve), un château (Malmaison, Saint-Cloud, Schönbrunn)… Les couples de griffons symbolisent qu’il s’agit d’un homme, les couples de cygnes, que la personne évoquée est une femme.

L’ensemble du décor date de 1810-11. En effet, la première version de 1807 représentait le portrait de chaque membre de la famille impériale dans les médaillons. Mais cela donnait trop de solennité à cette salle de bain, lieu d’intimité, même si à l’époque, il faut savoir qu’on y recevait volontiers. Ainsi, autour de la baignoire en cuivre étamé, on retrouve du mobilier, principalement des assises -ici une banquette et des chaises gondoles recouvertes de basin blanc-, disposé de manière à accueillir des proches qui, en privilégiés, pouvaient s’entretenir avec l’empereur pendant qu’il prenait son bain. Notez qu’alors, les meubles étaient plus nombreux.

 

N’hésitez pas, ici, à observer chaque détail de cette étonnante salle de bain: les rideaux vert empire, les robinets dorés en col de cygne, mais aussi et surtout les peintures de ce décor pompéien très Premier Empire avec ses guirlandes, ses fleurs et ses oiseaux, ou encore ses symboles impériaux, de l’abeille au trophée, ou la médaille de la légion d’Honneur.

  

L’EXPOSITION «RAMBOUILLET 1950, DANS L’INTIMITÉ DU PRÉSIDENT»

 


Jusqu’au 21 avril 2024, l’exposition «Rambouillet 1950, dans l’intimité du président» plonge les visiteurs dans le faste présidentiel que Vincent Auriol, premier président de la 4e République, s’évertue à redonner au château dans l’immédiate après-guerre.

 

Car si Rambouillet est utilisé comme résidence secondaire par les présidents de la république depuis 1883, principalement pour accueillir des parties de chasse prestigieuses, ce n’est que dans les années 1950, avec Vincent Auriol, élu le 16 janvier 1947, que le château et son domaine vont devenir une résidence présidentielle de premier plan qui doit servir les enjeux diplomatiques de l’État français. Il faut alors remeubler ce château dépouillé de son mobilier au sortir de la seconde guerre mondiale, afin d’y créer un appartement présidentiel digne de ce nom, et des appartements d’invités dédiés aux hôtes prestigieux de l’État français.


Après avoir été détérioré par l’occupation allemande pendant la seconde guerre mondiale puis par la présence américaine à la Libération, le château de Rambouillet est d’abord rénové à coup de grands travaux. Les plans de certains espaces sont alors revus pour permettre une meilleure circulation, mais aussi de mieux recevoir les invités, à l’image de ce qui se fait dans les grands hôtels; et les infrastructures sont modernisées pour lui apporter tout le confort de l’époque.

 

Il s’agit également de faire de ce joyau du patrimoine une véritable vitrine contemporaine des savoir-faire et des arts décoratifs français. Pour cela, et afin de pouvoir accueillir les hôtes de la République dans des appartements et des salons à l’élégance luxueuse typiquement française, le couple présidentiel formé par Vincent et Michelle Auriol va commander aux plus grands créateurs de l’époque du mobilier et des décors dignes de l’image moderne et raffinée qu’il veut redonner à la France. Il en sera de même au Palais de l’Élysée qui doit, lui, assoir le prestige et la modernité du pouvoir après les années noires de guerre.

Aujourd’hui, l’exposition proposée par le CMN (Centre des Monuments Nationaux) en partenariat avec le Mobilier National présente certains chefs-d’œuvre de ce mobilier présidentiel prestigieux. Au cœur des salons historiques du château, de l’Appartement d’Assemblée du comte de Toulouse, tout en boiseries 18e, à la salle des Marbres du 16e siècle, c’est toute la modernité et la beauté du design des années 1950 qui s’offre au visiteur.

 

Dans le Boudoir de la comtesse de Toulouse, d’abord, on découvre un mobilier en partie inspiré de la Renaissance, et imaginé par le décorateur André Arbus, en association avec Jean-Charles Moreux et Louis Sue. Cet ensemble, composé d’une console (Louis Sue), de fauteuils (André Arbus) et d’un cabinet (J-C. Moreux), était destiné à une chambre-bureau située dans la tour François 1er du château. Il finira par meubler la chambre de la reine Juliana des Pays-Bas à l’Élysée, pour sa visite d’État en mai 1950.

L’appartement d’Assemblée présente ensuite les meubles et éléments de décors du cabinet de travail prévu pour le président Vincent Auriol pour son premier séjour au château en août 1947. Cet ensemble commandé par le Mobilier National au décorateur Jacques Adnet en janvier 1945 est composé d’un salon en merisier, d’une bibliothèque et d’un bureau. Les tapisseries des meubles comme le tapis, tissées par les manufactures nationales (Gobelins, Savonnerie), sont signées Voldemar Boberman. On trouve aussi quelques pièces créées par d’autres designers comme le guéridon de Gilbert Poillerat, ou encore la kermesse et la salamandre de Maurice Savin.

Le reste des salons sont pour beaucoup remeublés dans les styles Louis XV, Premier et Second empires, parfaitement adaptés au style du château.

Mais il est un salon qui va faire exception: la salle des Marbres. Ici, Vincent et Michelle Auriol commandent un ensemble inédit de décors et de mobilier au décorateur André Arbus et au maître ferronnier Raymond Subes. Il s’agit de faire de cette pièce Renaissance, décorée de marbre au 18e, et qui donne directement sur le jardin, le salon principal de réception des invités du couple présidentiel. Tapis, canapés, mobilier de jardin… tout, ici, laisse imaginer la douceur des séjours à Rambouillet, des soirées d’automne au coin du feu aux après-midis d’été dans le parc directement accessible. C’est, selon moi, l’une des plus belles pièces du château et de l’exposition.

La visite se poursuit par les appartements des hôtes de l’État, ouverts au public pour l’occasion et remeublés grâce aux prêts longue durée du Mobilier National.

 

LES APPARTEMENTS DES HÔTES DE LÉTAT



Conçus comme des cabines prestigieuses d’un paquebot de luxe, les appartements des invités présidentiels sont pensés pour garantir l’intimité des hôtes, tout en les impressionnant par le raffinement des décors et la modernité des aménagements.

Ce sont ainsi six espaces, meublés et décorés dans les années 1950 par des créateurs français de renom ou émergents, que le visiteur peut aujourd’hui explorer: de la chambre d’ami à l’appartement des chefs d’État étrangers (Studio, chambre de Madame et chambre de Monsieur), en passant par la reconstitution de la suite numéro 7 et de celle de Jacqueline Auriol, belle-fille du couple présidentiel.

 

La Chambre d’ami

Cette chambre avec vue sur la perspective du parc est aménagée par la créatrice Suzanne Guiguichon (1901-1985) dès le mois de mai 1946. Si cette pièce au style épuré très contemporain est nommée «Chambre d’ami», elle accueillera en réalité Paul, le fils de Vincent et Michelle Auriol.


La chambre de Jacqueline Auriol

 

L’épouse de Paul Auriol choisira cette suite qui donne sur la cour d’Honneur pour ses séjours rambolitains. Décorées par Jeanne Blanche Klotz dans un style Art déco influencé par l’histoire du mobilier français, les deux pièces qui composent la chambre serviront ensuite d’appartement de fonction au secrétaire général de l’Élysée. Ici, la salle de bain au mobilier métallique imaginé par Colette Gueden est un bijou de design 1950 et de modernité.


La suite n°7

 

Cette suite luxueuse est l’une des plus grandes du château. Aménagée par Pierre Lucas en juin 1946 dans un style aux influences néo-classiques, elle se compose d’une chambre, d’un boudoir situé dans la tourelle, et d’une salle de bain.