Suivez-moi dans la majestueuse cathédrale Notre-Dame de Chartres, en Eure-et-Loir (28), où, il y a 430 ans cette année, Henri IV fût sacré roi de France. Il est ainsi l’un des rares souverains français à se faire couronner en dehors de la cathédrale de Reims où, depuis Louis le Pieux en 816, mais surtout après Henri 1er qui instaure ce rituel en 1027, seront organisés la quasi-totalité des sacres royaux, et ce jusqu’à Charles X en 1825. Pourquoi alors, et dans quel contexte, cette tradition rémoise pluricentenaire a-t-elle était rompu en cette année 1594?
Pour comprendre ce choix, il faut remonter quelques années en amont, avant même qu’Henri de Navarre, chef de la dynastie des Bourbon, ne soit pressenti pour succéder à la lignée royale des Valois qui règnent depuis Philippe IV, monté sur le trône en 1328. Le sacre d’Henri IV à Chartres est en effet intrinsèquement lié aux guerres de religions qui, depuis plus de 30 ans, sévissent en France et divisent le royaume entre les chrétiens réformistes, les Protestants, et les chrétiens catholiques.
Avant de relater ce sacre du 27 février 1594, il convient donc de revenir sur les origines de ces guerres de religion, et sur les faits qui ont mené à l’accession au trône d’un cousin des rois de France régnant alors.
Tout commence en réalité à la Renaissance. À la suite de ses campagnes militaires en Italie -dont la célèbre victoire de Marignan le 10 septembre 1515-, le nouveau roi François 1er rapporte à la cour de France l’idée d’un renouveau culturel tel qu’il se développe depuis la fin du 14e siècle dans les cours italiennes. Cette Renaissance est une période d’intense créativité artistique, culturelle et même philosophique. On redécouvre les auteurs de l’Antiquité et on développe de nouvelles techniques de peintures (la perspective, la peinture à l’huile qui permet plus de détails etc…). En même temps, le mécénat royal se renforce et le roi s’entoure de nombreux artistes comme Léonard de Vinci qui arrive en France en 1516, ou encore le Titien et les peintres/architectes/sculpteurs le Rosso et le Primatice qui feront la beauté des pièces Renaissance du château de Fontainebleau.
En parallèle de cette créativité artistique, se développe dès le 15e siècle un mouvement littéraire et philosophique fort: l’Humanisme. Les rois, comme Henri II qui va régner de 1547 à 1559 avec sa femme, Catherine de Médicis, et qui succède à son père François 1er, vont ainsi s’entourer de poètes et écrivains humanistes comme Pierre de Ronsard ou Joachim du Bellay. Les humanistes mettent l’Homme au centre de la réflexion philosophique et de la vie, un Homme qui possède son libre-arbitre et qui n’est plus uniquement dépendant du bon vouloir de Dieu.
Et c’est là que tout va commencer. Avec la naissance de l’imprimerie à la fin du 15e siècle, les idées vont se diffuser plus rapidement et plus largement, et le mouvement humaniste va entraîner un élan contestataire vis-à-vis de l’Eglise de Rome. En effet, cette Église catholique qui, depuis 1506, a lancé la construction de la basilique Saint-Pierre de Rome, a besoin d’argent et n’hésite plus à se faire rétribuer contre le pardon des péchés ou à extorquer de l’argent aux peuples catholiques. Face aux goûts de luxe et aux pratiques de Rome et de ses représentants, le moine allemand Martin Luther est écœuré. Pour lui, seule l’étude et la lecture de la Bible fait de chacun un bon chrétien. Plus besoin d’un État catholique central, l’Homme est maître de sa conduite religieuse. Les thèses dites «réformistes» de Martin Luther vont alors se diffuser en Europe, renforcées par les échos humanistes auxquels la population adhère de plus en plus, notamment l’aristocratie et la bourgeoisie.
En France, beaucoup de grandes villes de l’est et de l’ouest du Royaume se sont alors converties à la Réforme. À tel point que dans la nuit du 17 au 18 octobre 1534, des affiches anti-Église catholique sont placardées dans les principales villes, et même jusque sur la porte du roi François 1er. C’est ce qu’on appellera ‘l’affaire des placards’. Exaspéré, le monarque va réagir avec force et répression contre les Protestants français, et Jean Calvin, le chef des partisans français de la Réforme, va être envoyé en exil en Suisse. Des tribunaux spéciaux, qu’on appelle les «chambres ardentes», sont alors créés pour juger et condamner au bûcher les Réformistes.
Finalement, après la mort de François 1er en 1547, celle de son fils Henri II en 1559, et avec l’arrivée au pouvoir d’un jeune roi seulement âgé de 10 ans, Charles IX, le deuxième fils d’Henri II et de Catherine de Médicis qui règnera de 1560 à 1574, la guerre civile éclate en 1562, divisant durablement la France entre Catholiques et Protestants. Une guerre en huit actes qui, pendant 36 ans, va alterner entre des périodes plus ou moins longues de paix et de conflits.
Le déclencheur de ces conflits sera le massacre d’un groupe d’une cinquantaine de Protestants orchestré à Wassy, en mars 1562, par Henri 1er de Lorraine, duc de Guise (1550-1588). Ce dernier accuse en effet les Réformistes d’avoir fomenté une tentative d’assassinat contre lui. Il va alors s’imposer comme l’un des principaux opposants aux Protestants, et, profitant de la période de régence de Catherine de Médicis et de la faiblesse du pouvoir du jeune roi, il va rapidement gagner en influence politique et devenir le représentant de tous les Catholiques de France qui n’acceptent pas la Réforme.
Très vite, aux guerres de religions vont également s’ajouter des problématiques géopolitiques. Les territoires provinciaux, qui cherchent régulièrement à gagner en autonomie, vont ainsi en profiter pour remettre en cause la légitimité du pouvoir royal. Pour remédier à cela, entre 1564 et 1566, Catherine de Médicis, entame une tournée à travers la France avec son fils Charles IX. Il s’agit avant tout de regagner la confiance du peuple, qu’il soit catholique ou «huguenot» comme on appelle alors les Protestants. Notez ici que l’origine du nom ‘huguenot’ provient de Genève, en Suisse, où les eyguenots, un nom dérivé du suisse alémanique Eidgnosse signifiant ’confédérés’, sont majoritairement protestants. Quoi qu’il en soit, la tournée de la reine mère et de son fils, le roi, sera un succès pour rétablir la légitimité du pouvoir royal, mais les conflits et massacres liés aux différends religieux ne vont pas cesser pour autant.
Une période d’apaisement débutera cependant avec la Paix de Saint-Germain-en-Laye, signée le 8 août 1570 entre le roi catholique Charles IX et l’amiral Gaspard de Coligny (1519-1572), représentant des Huguenots. Cette paix accorde aux Protestants une liberté limitée de pratiquer leur culte dans des lieux précis, et dans certaines villes comme la Rochelle, haut lieu du protestantisme; tandis qu’à Paris, la religion réformiste reste officiellement interdite.
Avec ce traité, la paix revient, mais les tensions restent vives dans le royaume. Le point culminant de cette période de guerres de religion aura ainsi lieu à Paris le 24 août 1572, le jour désormais tragiquement célèbre de la Saint-Barthélemy. Quelques jours auparavant, le 18 août, était organisé le mariage entre Marguerite de Valois, plus connue comme la Reine Margot, fille de Catherine de Médicis -et donc sœur du roi Charles IX-, avec son cousin Henri de Bourbon, prince de Navarre. Ce mariage entre une princesse catholique et un prince huguenot doit symboliquement marquer la réconciliation entre les deux religions. Mais cette union orchestrée par Catherine de Médicis est contestée par les deux partis, catholique et protestant, comme par le Pape et de nombreux Parisiens très hostiles aux Huguenots. En ce qui le concerne, le duc de Guise aura d’autant plus de mal à l’accepter qu’il espérait, de son côté, épouser Marguerite pour renforcer son influence et son pouvoir.
C’est alors que le 22 août 1572, au Louvre, l’amiral de Coligny, ami d’Henri de Navarre, et désormais membre du conseil royal et chef du parti protestant, échappe à une tentative d’assassinat. On va accuser tour à tour le duc de Guise, chef de la Ligue catholique parisienne, le roi d’Espagne Philippe II, fervent défenseur de la rigueur catholique qui ne voit pas d’un très bon œil l’infiltration de Protestants au sein du pouvoir royal français, et surtout Catherine de Médicis qui aurait été méfiante quant à l’influence grandissante de Coligny sur son fils Charles IX. Cependant, on doute aujourd’hui de la culpabilité de la reine, tant ses efforts pour réconcilier les deux religions ont été grands.
Quoi qu’il en soit, à la suite de cette tentative d’assassinat, les Protestants réclament justice. Le roi se rend au chevet de l’amiral de Coligny pour calmer les esprits, mais le duc de Guise et ses partisans s’offusquent et feignent de quitter Paris. Seuls avec les Protestants, Catherine de Médicis et Charles IX auraient alors réuni un conseil qui aurait débouché sur le choix d’éliminer les chefs réformistes. Mais aucune trace de cette décision n’existe vraiment.
Le fait est qu’au soir du 23 août on va faire fermer les portes de Paris et commander au duc de Guise d’armer les bourgeois pour parer à tout soulèvement protestant. Coligny est finalement tué, défenestré, et plusieurs chefs réformistes sont également assassinés, notamment devant le Louvre où des nobles huguenots sont tués alors qu’ils tentaient de s’enfuir.
Au cours de la nuit, les massacres vont s’intensifier et s’étendre à tous les quartiers de Paris. On ne va plus seulement chercher à tuer les chefs protestants, mais l’ensemble des Huguenots résidants dans la capitale, sans distinction d’âge, de sexe ou de rang social. En effet, les Parisiens, apeurés par les violences qu’ils attribuent à tort aux Protestants, réagissent en s’attaquant à eux. Au soir du 24 août, pour inciter la population à faire attention et à se défendre, on va alors faire sonner le tocsin de l’église Saint-Germain l’Auxerrois près du Louvre. Notez ici que cette alerte, qu’on a souvent attribué à Catherine de Médicis, aurait a priori été lancée par les Parisiens eux-mêmes plutôt que par la reine mère. Quoi qu’il en soit, d’autres églises prennent le relais et sonnent le tocsin. Un tocsin qui donne donc le départ de ce qu’on appellera ensuite le massacre de la Saint-Barthélemy.
Les tueries vont durer plusieurs jours et s’étendre à d’autres villes de France, malgré les appels au calme du roi. Ce dernier va même aller jusqu’à reconnaître que la mort de l’amiral de Coligny était nécessaire, en arguant qu’il aurait bien fomenté une conspiration avec ses partisans, mais en vain. La guerre civile est belle et bien relancée dans le royaume de France.
Un royaume qui apparaît donc divisé et irréconciliable quand Henri III monte sur le trône après la mort précoce de son frère Charles IX, le 30 mai 1574 au château de Vincennes. Pour rappel, Henri III est le troisième fils de Catherine de Médicis et d’Henri II, et il va régner de 1574 à 1589. Ce nouveau roi, qui se détache du parti catholique et du duc de Guise, signe l’édit de Beaulieu en 1576 qui reconnait le culte protestant. Mécontente, la Ligue Catholique, soutenue par l’Espagne, remet alors en cause ouvertement l’autorité du roi. En conséquence, le duc de Guise va se voir interdit de séjour dans la capitale et devoir s’exiler. Un exil de courte durée puisqu’il décide de revenir à Paris le 9 mai 1588, puis de soutenir les Parisiens lorsqu’ils se rebellent contre les décisions royales et organisent ce qu’on appellera la Journée des Barricades, le 12 mai suivant.
D’abord contraint de fuir à Chartres, puis à Blois, Henri III accepte de signer l’édit d’Union, le 15 juillet 1588 à Rouen, pour retrouver un semblant de paix. Cet édit doit acter un rapprochement entre la Ligue et le pouvoir royal. Cependant, Henri de Guise, dont l’influence s’accroît, apparaît de plus en plus comme un véritable danger pour le trône. La rumeur court même qu’il ambitionnerait d’accéder au pouvoir et de renverser Henri III.
Face à cette menace, et afin de marquer son autorité, le roi décide de convoquer les États Généraux, c’est-à-dire de rassembler les trois ordres qui composent la société française -la Noblesse, le Clergé et le Tiers-État. Ces États-Généraux s’ouvrent ainsi au château de Blois le 16 octobre 1588. Officiellement, l’idée est de trouver des fonds pour mener la guerre aux Protestants, mais en réalité il s’agit de calmer les esprits et de tenter de diminuer l’influence du duc de Guise. Or ce dernier va trouver de nombreux alliés au sein de l’assemblée: chez les députés du Tiers-État, d’abord, élus quelques mois auparavant et majoritairement partisans de la Ligue, mais aussi du côté du Clergé, convaincu par son frère, le cardinal de Guise, Louis II de Lorraine (1555-1588). La Noblesse, quant à elle, reste divisée entre Catholiques et Protestants. À Blois, il semble ainsi que l’on n’ait plus réellement peur de remettre en cause l’autorité royale. Les rumeurs disent même qu’un soir, en trinquant en l’honneur de son frère, le Cardinal de Guise aurait déclaré: «je bois à la santé du roi de France». De quoi inquiéter Henri III qui redoute de plus en plus qu’on porte atteinte à son pouvoir et à sa personne. C’est dans ce contexte où il se sent clairement en péril, qu’il va décider d’organiser l’assassinat de son rival.
Nous sommes le 23 décembre 1588. Vers 7 heures du matin, Henri III convoque Henri de Guise dans son cabinet pour un entretien. Ce dernier, fort de son influence grandissante, s’attend à ce que le roi le nomme connétable, soit commandant des armées. En réalité, Henri III a fait placer dans sa chambre les Quarante-Cinq, sa garde personnelle essentiellement composée de gentilshommes gascons. Lorsque le duc de Guise traverse la pièce pour gagner le cabinet du roi, il est assailli de coups et meurt assassiné au pied du lit royal. Henri III, en voyant le corps de son ennemi, se serait alors exclamé: «Mon Dieu qu’il est grand! Il paraît encore plus grand mort que vivant!». S’en suivent de multiples arrestations des membres de la Ligue, dont le cardinal de Guise qui sera exécuté le lendemain. Les corps des deux frères seront, dit-on, brulés dans l’une des cheminées du château de Blois afin de ne pas laisser de place au culte d’une quelconque sépulture. Mais le «coup de Majesté», comme on l’appelle alors, va se retourner contre le roi. En effet, l’opinion publique n’accepte pas ce revirement de situation, et le 1er août 1589, Henri III meurt au château de Saint-Cloud, poignardé par le moine dominicain catholique Jacques Clément.
N'ayant pas de descendance directe, et selon sa volonté, il cède le trône à son cousin, Henri de Navarre, chef de la maison de Bourbon et rival des Guise. Celui-ci devient le roi Henri IV qui règnera de 1589 à 1610. Henri IV est protestant, et malgré sa souplesse et sa bonne volonté, il n’arrive pas à imposer sa légitimité auprès de tous les sujets du royaume.
Il lui est ainsi impossible d’accéder à sa capitale, Paris, qui reste fermement catholique et opposée à l’arrivée d’un souverain huguenot. Finalement, et bien qu’il réussisse à reconquérir plusieurs villes importantes du royaume, il n’a plus d’autres choix: il doit se convertir au catholicisme et, le 25 juillet 1593, il abjure ainsi sa foi protestante à la basilique Saint-Denis. C’est ce jour-là qu’il aurait prononcé sa célèbre phrase: «Paris vaut bien une messe», par laquelle il signifie que, si l’accès au trône de France le nécessite, il peut bien faire l’effort de se convertir. Cependant, bien qu’elle soit restée dans la mémoire collective, rien ne prouve qu’Henri IV ait réellement dit ces mots.
Il reste alors à organiser le sacre du nouveau roi. La cathédrale de Reims, qui accueille habituellement la cérémonie officielle, est toujours inaccessible, la ville étant encore aux mains de fervents défenseurs de la Ligue. Si on pense un temps à la basilique Saint-Denis puis à la cathédrale d’Orléans où Louis VI fût couronné le 3 août 1108, c’est finalement la cathédrale de Chartres qui va être retenue. La ville, reprise aux mains des ultra-catholiques en 1591, est acquise au nouveau monarque, et la cathédrale Notre-Dame bénéficie d’une image prestigieuse. Elle est donc choisie pour accueillir Henri IV.
Cependant, des aménagements sont nécessaires, d’un point de vue décoratif (tapisseries, mobilier royal…) mais aussi logistique (plancher, gradins), afin de permettre l’accueil d’un large public. Par ailleurs, de nouveaux Regalia, ces objets et ornements symboliques utilisés pour le sacre du roi et conservés à la basilique Saint-Denis, sont recréés, les anciens ayant été détruits quelques années auparavant.
Finalement, le sacre et le couronnement du roi Henri IV ont lieu devant une foule en liesse le 27 février 1594 en la cathédrale Notre-Dame de Chartres. Une légende raconte même que sur l’une des pierres, au sol de l’édifice, on peut voir la trace du sabot du cheval sur lequel le roi serait entré. Mythe ou réalité, il existe bel et bien une empreinte en forme de fer à cheval, mais de là à dire que le cheval d’Henri IV (qui n’était pas blanc d’ailleurs, mais gris) a eu assez de force pour marquer la pierre, le doute persiste.
Par la suite, après son couronnement, Henri IV met fin aux guerres de religion et réussit à réconcilier la nation à coup de forces militaires, de négociations et de compensations financières; et en s’appuyant sur des partis politiques protestants et catholiques qui lui sont favorables, comme sur le Clergé qui lui est désormais majoritairement acquis. Il signe alors l’Édit de Nantes le 30 avril 1598, qui reconnaît la religion protestante et permet la liberté de conscience religieuse. Les Réformistes sont satisfaits, même s’ils n’auront plus l’autorisation d’accéder à la cour de France ni à sa capitale; et les Catholiques sont apaisés, alors que leur religion reste la religion de l’État français.
La suite, on la connaît. Alors qu’il cherche à unifier le royaume et à imposer son absolutisme royal, Louis XIV (règne 1643-1715) voit le protestantisme comme un danger pour son pouvoir et va chercher à l’anéantir. Après des persécutions et des tentatives de conversions forcées, il révoque l’édit de Nantes en signant l’édit de Fontainebleau, le 18 octobre 1685, qui interdit le culte protestant, impose la destruction de nombreux temples et rétablit le catholicisme comme seule religion d’État. Une grande partie des Réformistes décident alors de s’exiler dans des pays ennemis protestants, en Angleterre, aux Pays-Bas, en Prusse ou même en Amérique. Un désastre économique pour la France qui voit ainsi partir certaines des plus riches familles du royaume, mais aussi un grand nombre de talents -artisans, tisserands, scientifiques, ingénieurs, professeurs-, comme une partie de ses soldats et marins.
SOURCES
« Le Château de Blois », collection Itinéraires, les éditions du Patrimoine.
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