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AMORGOS : AUTHENTICITÉ, NATURE ET PATRIMOINE AU CŒUR DES CYCLADES (GRÈCE)

Amorgos
Monastère de la Panavia Chozoviotissa, Amrogos

Rendez-vous sur l’île d’Amorgos, en Grèce : l’île la plus orientale des Cyclades – et ma favorite. J’y ai déjà effectué deux séjours, et je ne rêve que d’y retourner : un vrai coup de cœur !

 

Volcanique et montagneuse, cette grande île de 33 kilomètres de long et 2 à 6 kilomètres de large, bénéficie de 112 kilomètres de côtes, dont certaines ouvrent sur de sublimes plages plus ou moins aménagées – et plus ou moins fréquentées.



UNE ÎLE DE NATURE ET DE CULTURE

 

Amorgos tient son nom de l’amorgis, une plante cousine du lin avec laquelle les Amorgiens réalisaient des tuniques légères dans l'antiquité.

 

Moins connues et touristique que les autres îles des Cyclades (Naxos, Mykonos, Paros…), Amorgos est pourtant un paradis terrestre ! Les Français la connaisse comme l’île où « Le Grand Bleu » de Luc Besson a été en partie tourné, et on comprend pourquoi le réalisateur a choisi ce cadre.



La nature, d’abord, est omniprésente: les nombreux sentiers de randonnées à travers les reliefs; les chèvres, nombreuses, en liberté; l’odeur de sauge qui pousse ici naturellement et parfume l’atmosphère; les eaux turquoises de la mer Égée, riches d’une faune et d’une flore colorée, qui viennent s’écraser sur les falaises abruptes, ou s’échouer délicatement sur les sublimes plages de sables et de galets…

 

La nature, oui, mais la culture et le patrimoine aussi ! Amorgos se divise en trois régions avec chacune leurs villages pittoresques aux maisons blanches et bleues, leurs églises ou monastères byzantins, et leurs ruelles tortueuses souvent agrémentées de fleurs dessinées au sol à la chaux.



EXPLORER AMORGOS

 

Parmi les régions et les points d’intérêt de l’île que je recommande d’explorer :

 

KATAPOLA ET CHORA (VILLE PRINCIPALE) AU CENTRE

 

La baie de Katapola accueille l’un des deux ports de l’île. En bas, le débarcadère (sud) et à l’arrière, l’église Panagia Katapoliani, l’une des plus vielles de l’île, bâtie en lieu et place d’un temple romain ; le village de Rachidi (centre), plus calme; et celui de Xilokeratidi (nord),avec sa plage et son ancien quartier de pêcheurs.



Au-dessus de Katapola, l’antique village de Minoa, prospère et habitée du 10e siècle av. JC au 3e siècle de notre ère, présente aujourd’hui des ruines.

 

À 300m de hauteur, au centre de l’île, Chora est la ville des cyclades par excellence : murs chaulés, volets colorés, ruelles étroites, passages voûtés, chapelles, moulins… et son château datant de l’occupation vénitienne (13e/15e) qui dominait la colline pour protéger des pirates.



Non loin de là, le monastère de la Panagia Chozoviotissa édifié sous l’occupation byzantine au 11e siècle, est magnifique. Construit à flan de falaise, à 300m de hauteur, avec ses murs blancs immaculés, il contraste avec le bleu profond de la mer. Les 5 moines restant font la visite.



Attention, il faut prévoir de se couvrir les bras et les jambes… et si vous n’avez rien, on vous prêtera de magnifiques vêtements : je n’avais qu’un short la première fois… je vous laisse juger du résultat !

 

ÉGIALI OU AEGIALI AU NORD

 

C’est le lieu idéal pour la plage et la farniente. Entre deux baignades, il faut se perdre dans les ruelles des villages de Lagada (où je réside quand je viens à Amorgos : tavernes, ruelles, slow life… la perfection !), Tholaria et Potamos qui surplombent la baie avec leurs maisons blanches et bleues. Des chemins de randonnées partent aussi, entre autres, de Lagada. Vous pourrez profiter des reliefs, des petites églises éparpillées sur les sentiers, et traverser le village de Strombos, en partie détruit lors du tremblement de terre de 1956.



En bonus, à quelques kilomètres en allant vers Chora, ne pas manquez l’îlot désert de Nikouria et sa plage paradisiaque, accessibles d’un coup de bateau.


 

KATO MERIA (‘PAYS D’EN BAS’) AU SUD

 

Agricoles et ruraux, les villages de Kamari (avec son église Agios Nikolaos), de Vroutsi ou d’Arkessini (et son église à dôme bleu) sont très calmes et dépaysants.



Sur la route depuis Chora, on croise des moulins, des champs, Kastri, l’acropole du 4e siècle av. JC, et le monastère Agios Georgios Varsamitis, avec sa source miraculeuse, fermé mais visitable si la religieuse qui y vit vous l’autorise (ne pas hésiter à aller à sa rencontre).

 

Enfin, la plage Paralia Kalotaritissa, que j’appelle « la plage du bout du monde » tant elle est à l’extrémités sud d’Amorgos, avec ses eaux claires.

 


MON AVIS : POURQUOI VENIR À AMORGOS ?

 

Amorgos n’est pas l’île de la fête comme Mykonos, ou l’île administrative et animée qu’est Naxos, capitale des Cyclades. Non, Amorgos, c’est avant tout encore une île authentique, où on prend le temps de profiter de ce qu’elle a à offrir : une mer turquoise, des plages qui appellent à la farniente tout en sirotant un café frappé, mais aussi un patrimoine culturel qui plaira aux amateurs, ou encore une nature variée pour les plus aventuriers.

 

On y mange bien, on y vit en harmonie avec le soleil, le vent qui vient tempérer la chaleur… et les chèvres que l’on croise partout !



Notez que par sa taille, Amorgos nécessite une voiture, un scooter ou un quad, même s’il existe des bus qui desservent les différents coins de l’île (les passages sont cependant peu fréquents).

 

Pour plus d’informations sur Amorgos, rendez-vous sur le site officiel d’Amorgos.’

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