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Photo du rédacteurIgor Robinet-Slansky

VISITE DE L’HÔTEL DE SALM, PALAIS DE LA LÉGION D’HONNEUR

Lors des dernières Journées Européennes du Patrimoine, j’ai eu l’occasion de découvrir un monument dont j’avais pourtant souvent aperçu la façade arrondie sur la rive gauche de la Seine, face au jardin des Tuileries, mais où je n’étais jamais entré: l’Hôtel de Salm, aussi connu comme le Palais de la Légion d’Honneur.

Bâti en 1787 par l’architecte Pierre Rousseau pour le prince allemand Frédéric III de Salm-Kyrbourg (1744-1794), l’Hôtel de Salm, qui lui doit son nom, accueille de nombreux locataires après sa mort en 1794 sous le couperet de la guillotine, avant d’être acquis en 1804 pour accueillir l’administration du tout nouvel ordre de la Légion d’Honneur, créé en 1802 par Napoléon Bonaparte, alors Premier Consul.

Nommé le 14 août 1803 grand Chancelier de l’ordre de la Légion d’Honneur (le premier d’une longue liste), Bernard Germain de Laville-sur-Illon, comte de Lacépède, s’installe alors à l’Hôtel de Salm que l’on appelle désormais le Palais de la Légion d’Honneur. Ce dernier est alors secrétaire du Sénat Conservateur, l’une des trois chambres -avec le Tribunat et le Corps Législatif- qui constituent le Consulat, ce régime politique instauré en France à la suite du coup d’État du 18 Brumaire de l’an VIII (9 novembre 1799) mené par Napoléon Bonaparte.


Pour répondre à ses nouvelles fonctions, l’édifice est restauré dès 1804 par l’architecte Antoine-François Peyre (1739-1823), avant d’être rénové et agrandi à partir de 1855, sous le Second Empire (1852-1870), par l’architecte Amédée-Alphonse Lejeune (1808-1890) qui unifie les différents bâtiments et dote l’ensemble d’une chapelle dans la cour d’honneur et d’une aile administrative en 1865.

Si en 1871, le Palais de la Légion d’Honneur est victime d’un incendie lors de l’épisode insurrectionnel de la Commune de Paris (18 mars-27 mai 1871), il sera immédiatement reconstruit grâce à la volonté du général Joseph Vinoy (1800-1880), 18e grand Chancelier. Pour rassembler les fonds nécessaires, il fait appel aux membres de la Légion d’honneur et aux médaillés militaires, et sous la supervision de l’architecte Anastase Mortier, l’hôtel retrouve sa superbe et ses fonctions dès l’année 1874. Si les extérieurs ne changent pas, les décors intérieurs sont modifiés pour rendre gloire à la Légion d’honneur.

Enfin, dernière transformation apportée à l’ensemble du monument, le musée de la Légion d’Honneur et des Ordres de Chevalerie est construit au lendemain de la Première Guerre Mondiale dans les anciennes écuries. Il ouvre ses portes en 1925 et présente, aujourd’hui encore, gratuitement, l’histoire des récompenses honorifiques françaises et internationales à travers plus de 5 000 objets d’art, décorations et médailles originaires du monde entier. Le palais de la Légion d’Honneur est classé au titre des Monuments Historiques en 1985.


Depuis plus de 200 ans, la Légion d’honneur récompense les mérites des citoyens, civils comme militaires. Une distinction nationale qui est à l’époque de sa création, et reste encore aujourd’hui, la plus haute du pays.


Point anecdote: Qu’est-ce que la Légion d’honneur?

Chacune et chacun d’entre nous a entendu parler de la Légion d’honneur. Mais connaissez-vous son histoire et surtout, savez-vous ce qu’elle représente exactement?


Tout commence le 19 mai 1802. Napoléon Bonaparte est alors à la tête de la France en tant que Premier Consul et, à ce titre, il entend refonder les institutions de l’État français pour lui redonner organisation et stabilité après la décennie de troubles révolutionnaires.


De la même façon qu’il établit le Code Civil, le Conseil d’État, la Cour des Comptes ou encore le corps préfectoral et les grandes écoles, Bonaparte souhaite mettre en place un système de récompenses honorifiques inspiré de ceux de l’Ancien Régime que la Révolution a abolis. Mais à la différence de ces récompenses passées qui s’attachaient surtout à distinguer des faits de noblesse, souvent hérités, Napoléon souhaite un système méritocratique et égalitaire, accessible à tous les citoyens.


La Légion d’honneur doit ainsi se fonder sur la reconnaissance du mérite individuel, un mérite acquis et non transmis, sans aucun privilège, aucune exemption ni rétribution. Cette nouvelle récompense s’articule alors autour de trois objectifs principaux établis par Bonaparte lui-même:

1. Réconcilier les Français après une décennie de conflits intérieurs et extérieurs.

2. Fédérer les citoyens autour d’un même idéal, celui de l’honneur, individuel et national.

3. Unir le courage des militaires aux talents des civils, portés par un État rassembleur, uni et puissant.


Ainsi, contrairement à ce qu’on croit parfois, la Légion d’honneur s’adresse à toutes et tous: militaires, civiles, quels que soient les métiers ou statuts sociaux. Un principe d’universalité qui reste, jusqu’à aujourd’hui, essentiel.


Malgré cela, jusqu’au Second Empire (1852-70), les trois quarts des récompensés sont des militaires. Avec Napoléon III (1808-73), la Légion d’honneur s’ouvre plus systématiquement aux acteurs de l’industrie (l’essor industriel de l’époque n’y est pas pour rien), des œuvres sociales, ou encore du monde scientifique.


Mais c’est la Première Guerre Mondiale (1914-1918) qui va marquer un vrai tournant pour la Légion d’honneur. Les nombreux sacrifices d’hommes et de femmes, civiles ou militaires, mène l’institution à ouvrir ses critères d’attribution. Il en sera de même après la Seconde Guerre Mondiale (1939-1945).


Il faut attendre 1962 pour que le Général De Gaulle rétablisse des règles plus rigoureuses en instaurant notamment une limite de médaillés vivants portée à 125 000 personnes. En 2007, la parité est instaurée pour les civiles décorés, une promotion du bénévolat associatif est créée, et une procédure permettant à chaque citoyen de proposer la décoration d’un individu pour ses actions remarquables est mise en place.


Aujourd’hui, on dénombre environ 79 000 membres décorés de la Légion d’honneur, et ce sont, en moyenne, 2200 Français et 300 étrangers qui l’obtiennent chaque année.


Enfin, avez-vous déjà vu l’insigne de la Légion d’honneur, cette étoile surmontée d’un ruban rouge? Pour vous le décrire, je citerais ici la description faite par le site officiel de la Légion d’honneur:

‘’L'insigne de la Légion d’honneur est une étoile à cinq rayons doubles, surmontée d’une couronne de chêne et de laurier. Le centre de l’étoile, émaillée de blanc, est entouré de branches de chêne et de laurier et présente à l’avers, l’effigie de la République avec cet exergue : «République française». Au revers, deux drapeaux tricolores avec en exergue la devise de l’ordre, «Honneur et Patrie» et sa date de création, «29 floréal an X» (19 mai 1802).»’’


Maintenant que vous connaissez l’histoire de la Légion d’honneur et de son palais, entrons explorer ce trésor de notre patrimoine qu’est l’ancien Hôtel de Salm.



LA VISITE DE L’HÔTEL DE SALM - PALAIS DE LA LÉGION D’HONNEUR


Pour apprécier l’Hôtel de Salm dans son entièreté, je vous propose d’arriver par la rive droite de la Seine et d’emprunter la passerelle Léopold-Sédar-Senghor. De là, le point de vue sur la façade nord, donnant sur le quai Anatole France, est idéal. Vous pourrez en admirer les détails, de sa statuaire à l’Antique à sa célèbre rotonde centrale, encadrée de deux ailes latérales de style néo-classique.


Point anecdote: L’Hôtel de Salm, de la Légion d’Honneur à la Maison Blanche.

En admirant la façade côté Seine de l’Hôtel de Salm, peu soupçonnent que son influence architecturale a traversé les frontières et même les océans. Alors que le bâtiment est en construction à la fin du 18e siècle, l’Américain Thomas Jefferson, qui est alors, depuis 1785 (et jusqu’en 1789), ministre plénipotentiaire de la toute jeune république américaine auprès du royaume de France, va s’émerveiller de l’œuvre architecturale réalisée par l’architecte Pierre Rousseau pour le prince Frédéric III de Salm-Kyrbourg.


Jefferson écrira son enthousiasme, notamment concernant les façades de l’édifice, à l’architecte français Pierre Lenfant qui sera lui-même plus tard missionné pour créer les plans de la capitale américaine, Washington D.C. Si Jefferson s’inspirera des façades de l’Hôtel de Salm pour son hôtel particulier de Monticello, en Virginie, on raconte que Pierre Lenfant et Thomas Jefferson, qui ont participé au choix de l’architecte de la Maison Blanche, l’Irlandais James Hoban, auraient influencé l’architecture de la résidence présidentielle américaine. Ainsi, la façade en rotonde et le péristyle de la Maison Blanche auraient été en partie inspirés par ceux de l’Hôtel de Salm.

Alors est-ce une réalité ou une légende, rien ne le prouve, mais si même l’ambassade américaine en parle sur son site, c’est qu’il doit y avoir une part de vérité.


La façade nord, vous allez le voir en contournant le bâtiment jusqu’à l’entrée principale de la rue de Lille, est bien différente de celle que l’on observe alors en pénétrant dans la cour d’Honneur. En effet, après avoir franchi un portail en forme d’arc de triomphe bordé d’une double colonnade, nous avons face à nous la cour d’Honneur rectangulaire d’inspiration gréco-romaine, plus rigoureuse avec ses lignes droites que la rotonde toute en courbes.

Face à nous, l’impressionnante entrée principale du palais, telle celle d’un temple républicain, accueille les visiteurs comme les futurs décorés avec la devise de la Légion d’honneur: «Honneur et Patrie». Le bas-relief, derrière le portique, est l’œuvre du sculpteur Jean-Guillaume Moitte (1746-1810) qui a également réalisé la plupart des décors extérieurs du monument.


Autour de la cour d’Honneur, s’articule ainsi, sur notre gauche, les bâtiments administratifs, sur notre droite, le musée de la Légion d’Honneur et des Ordres de Chevalerie, et au centre, le palais principal, avec les anciens appartements de l’Hôtel de Salm et les salons de réception de l’ordre de la Légion d’honneur.


La visite ne nous permet pas d’entrer directement par l’entrée principale. Nous passons ainsi sur le côté gauche de la cour d’Honneur et, après avoir traversé une cour de service, nous pénétrons dans l’aile administrative de l’hôtel érigée sous Napoléon III.


Notre découverte des lieux s’ouvre sur la salle du Conseil. C’est ici que se déroulent els séances du conseil de l’ordre de la Légion d’honneur et du conseil de l’ordre national du Mérite, sous la présidence du grand chancelier. Dans cette pièce typiquement Second Empire avec ses labris en trompe-l’œil d’acajou et d’ébène, son lustre imposant et son plafond représentant un ciel nuageux.

Depuis cette salle du Conseil, et après avoir traversé un couloir et une antichambre, nous entrons dans le bureau du Grand Chancelier. Là encore, les décors sont typiquement Napoléon III, tout en boiseries faux-acajou. Les murs sont peints au pochoir d’un motif de couronnes de laurier dorées, et le bureau du grand chancelier est surmonté d’un portrait de Napoléon 1er en costume de sacre.

Sortons un instant dans le magnifique jardin du palais pour gagner le bâtiment principal, en commençant par les anciens appartements historiques de l’Hôtel de Salm et du grand chancelier.

Ces appartements s’ouvrent sur la chambre de Madame, soit la chambre d’apparat de la princesse de Salm-Kyrbourg. Un temps utilisée par le grand chancelier pour son épouse, cette chambre sert aujourd’hui pour accueillir les hôtes de la grande chancellerie. On remarquera le lit, bien sûr, mais aussi le buste de Louis XV par Jean-Baptiste Lemoyne (1704-1778) sur la cheminée d’origine datant de la fin du 18e, le bureau à cylindre de style Louis XVI le long de la fenêtre, ou encore le superbe plafond peint par Faustin Besson (1821-1882) et orné d’un lustre Second Empire de style Louis XVI.

De la chambre, nous pénétrons dans le salon Blanc. C’était à l’origine la chambre à coucher de la princesse de Salm-Kybourg. Aujourd’hui, cette pièce accueille certaines réceptions du grand chancelier. On peut y admirer le plafond de Faustin Besson (1821-1882) représentant Mars et Vénus, un superbe lustre du début du 19e, du mobilier Second Empire de style Louis XVI, et un psyché datant du Premier Empire.

Nous quittons les pièces historiques et plus intimes de l’ancien Hôtel de Salm pour gagner les salons de réception du palais de la Légion d’honneur. Nous entrons alors dans le plus remarquables d’entre eux: le salon de la Rotonde. Ses décors ont été réalisés à la gloire de la Légion d’honneur. C’est ici que se déroulent les cérémonies officielles de l’institution. Sous la coupole, on peut admirer le tableau de Théodore Maillot (1826-1888) illustrant «L’institution de l’ordre de la Légion d’honneur». Autour de cette peinture centrale gravitent quatre médaillons représentant Charlemagne, François 1er, Louis XIV et Napoléon 1er. Les profils et trophées visibles sur les murs symbolisent les grandes activités de la nation française. Enfin, le mobilier Premier Empire est celui de la sœur de Napoléon 1er, la princesse Elisa Bociocchi, excepté les commodes qui sont celles commandées par l’impératrice Joséphine à l’ébéniste Jacob-Desmalter pour la château de Compiègne. Prenez-le temps de bien observer les détails. Ce salon est grandiose.

Depuis le salon de la Rotonde, une porte ouvre sur le salon des Grands Chanceliers. C’est ici que se déroulent les cérémonies de remise d’insignes. Face au portrait du fondateur de la Légion d’honneur, Napoléon Bonaparte, Premier Consul, trônent celui de son neveu, le prince-président Louis-Napoléon Bonaparte (futur Napoléon III) qui créera la Médaille militaire en 1852, et celui du général De Gaulle qui fondera l’ordre national du Mérite en 1963. Dans ce décor Empire sont également exposés les bustes et portraits des grands chanceliers de 1803 à 1934. On remarquera au plafond «L’institution de l’ordre de la Légion d’honneur» peint par Jean-Paul Laurens (1838-1921), mais aussi le lustre et le tapis qui avaient été réalisés pour le sacre du roi Charles X à Reims le 29 mai 1825.

La visite continue par de plus petits salons de réception. Le premier d’entre eux est le salon de l’Aurore qui doit son nom à la peinture du plafond, «L’Aurore» de Joseph Ranvier (1832-1896). Les décors de lambris blanc et or sont plus légers que dans les espaces précédents mais gardent tout le raffinement nécessaire à un salon de réception. Ici, peut être dressée une table pour des déjeuners en petit comité entre le grand chancelier et ses invités. On peut observer au mur les portraits du prince et de la princesse de Salm-Kybourg, mais aussi, sur la cheminée une pendule Premier Empire illustrant le serment des Horaces d’après le tableau du peintre David., ou encore, encadrant cette même cheminée, deux des douze feuilles des paravents de la salle du trône de Louis XVIII au palais des Tuileries. La console à l’égyptienne date, elle, de la fin du 18e siècle, période où Napoléon Bonaparte, avec ses campagnes d’Egypte, suscitera une «égyptomania» qui influencera la société d’alors.

Le salon de l’Aurore laisse ensuite place au salon des Muses qui tire son nom de la peinture du plafond, «Les Muses» de François Ehrmann (1833-1910). On y remarquera les quatre panneaux de René-Xavier Prinet (1861-1946) qui représentent les quatre saisons. Quant au mobilier Premier Empire de l’ébéniste Pierre-Antoine Bellangé (1758-1827 ), il provient du château de Compiègne.

Nous repassons ensuite par le salon de l’Aurore pour gagner la sublime salle à Manger du palais. C’est dans cette pièce que le grand chancelier reçoit ses invités de marque. Le grand guéridon qui sert de table centrale provient du salon de Diane au château de Saint-Cloud. C’est autour de celui-ci que Napoléon III prendra son dernier repas avant de partir au combat en 1870. Les décors de marbres et boiseries sont somptueux. C’est l’une de mes pièces favorites de la visite avec le salon de la Rotonde. Sur le mur face aux fenêtres, l’impressionnant tableau «Napoléon distribue les croix de la Légion d’honneur au camp de Boulogne, 16 août 1804» est une copie de l’œuvre de Philippe Hennequin (1762-1833). Le plafond, peint en 1876 par Emile Bin (1825-1897), représente «L’Harmonie». Il y a de nombreux objets et décors à observer ici: la statue d’Henri IV enfant d’Auguste-Jean-Marie Carbonneaux, d’après un original de François-Joseph Bosio; les candélabres qui l’entourent signés Pierre-Philippe Thomire; la pendule de la cheminée commandée pour al chambre du Roi de Rome, fils de Napoléon 1er, au château de Meudon.

Nous pénétrons maintenant dans le salon des Maisons qui ouvrent les salons de réception -puisque la visite se fait dans le sens inverse du parcours officiel. Cette ancienne antichambre présente aujourd’hui le patrimoine de l’ordre de la Légion d’honneur: le palais où nous sommes mais aussi les maisons d’éducation situées dans le château d’Ecouen dans le Val-d’Oise, dans l’ancienne abbaye de Saint-Denis et dans l’ancien couvent des Loges à Saint-Germain-en-Laye. Le mobilier Premier Empire provient de différentes résidences impériales: fauteuils Jacob-Desmalter, bureau-commode du château de Saint-Cloud…

Enfin, la visite se termine par la pièce d’entrée et d’accueil officiel du palais: le grand Vestibule. Les décors, très minéraux, sont réalisés en trompe-l’œil. On y observe différents attributs de la guerre et de la paix, mais aussi les portraits des grands chanceliers nommés depuis 1934. Les deux statues encadrant la porte côté salon des Maisons représentent « L’Odyssée » de Pierre-Jules Cavalier et « Pénélope » de Ferdinand Taluet. En contre-bas, les bronzes d’Aristide Croissy, «La Prière d’Abel», et de Charles-Henri de Vauréal, «Le Jeune pâtre», nous conduisent vers la sortie.


Depuis la cour d’Honneur, nous empruntons alors le péristyle pour sortir du palais de la légion d’honneur.



MON AVIS SUR CETTE VISITE


Je souhaitais visiter l’ancien Hôtel de Salm depuis des années, et je n’ai pas été déçu! Ouvert, sauf exception, uniquement pendant les Journées Européennes du Patrimoine, c’est pour moi un incontournable de ce week-end consacré à l’exportation de notre patrimoine historique et culturel.


Par ailleurs, j’espère que ce sera le cas pour vous si vous le visitez, mais il n’y avait que très peu de visiteurs lorsque j’y suis venu. C’est un véritable avantage lors de ces journées où les monuments sont souvent bondés de monde.


Enfin, j’y retournerai prochainement pour découvrir le musée de la Légion d’Honneur et des Ordres de Chevalerie qui, lui, est ouvert toute l’année gratuitement, et qui, si j’en juge par le coup d’œil rapide que j’y ai jeté, m’a semblé passionnant. Toutes les informations sur le musée ici.


SOURCES